Autrice : Margaret Atwood
Maison d’édition : 10/18

TW : Contenu à caractère sexuel, Infidélité, Violence sexuelle, Mort, Viol, Pédophilie, Cancer, Cruauté envers les animaux
Résumé : Stan et Charmaine ont été touchés de plein fouet par la crise économique qui consume les États-Unis. Tous deux survivent grâce aux maigres pourboires que gagne Charmaine dans un bar sordide et se voient contraints de loger dans leur voiture… Aussi, lorsqu’ils découvrent à la télévision une publicité pour une ville qui leur promet un toit au-dessus de leurs têtes, ils signent sans réfléchir : ils n’ont plus rien à perdre. À Consilience, chacun a un travail, avec la satisfaction d’œuvrer pour la communauté, et une maison. Un mois sur deux. Le reste du temps, les habitants le passent en prison… où ils sont également logés et nourris ! Le bonheur. Mais le système veut que pendant leur absence, un autre couple s’installe chez eux avant d’être incarcéré à son tour. Et Stan tombe bientôt sur un mot qui va le rendre fou de désir pour celle qui se glisse entre ses draps quand lui n’y est pas : « Je suis affamée de toi. »

Avis : Une de mes plus grosses déceptions de l’année ! Ce livre étant écrit par l’autrice de La Servante Écarlate, je n’ai pas trop regardé le résumé avant de l’acheter. Après coup, le résumé est plutôt sympa, mais un peu mensonger…
PS : J’ai appris que l’autrice a des avis pas très positifs sur le mouvement #MeToo et sur les femmes trans, donc bon… c’est dommage pour une femme qui écrit des livres “féministes”, même si celui dont je vais parler ne l’est pas vraiment.
Alors, pourquoi est-ce une déception ? La dystopie du livre n’est pas du tout exploitée. On suit surtout ce couple composé de deux personnages insupportables, bêtes et stupides. Et quand la dystopie est abordée et complexifiée, cela part sur des éléments que je n’ai pas trouvés très intéressants, voire un peu nuls. Le livre traite beaucoup de l’adultère et du sexe de manière très malaisante. Il y a même de la zoophilie, pour dire. Je pense que la vie sexuelle des personnages est plus étoffée que la construction et la crédibilité de la dystopie, qui aurait pu être super intéressante. Je ressors de ce livre frustré et un peu dégoûté.
Et je vous ai dit que le résumé était un peu mensonger : en effet, il parle d’un livre humoristique, et personnellement, le viol et la zoophilie ne font pas partie des choses qui me font rire.







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